Lignes directrices¶
Comme pour la plupart des problèmes complexes, la modélisation des spectacles et des classes associées n’est pas un exercice qui mène à un résultat unique, idéal ou parfaitement pérenne. Cette modélisation soulève plusieurs questions, pour lesquelles plus d’une réponse pourrait être satisfaisante. Il importe néanmoins de faire des choix, pour arriver à un outil pratique, qui permet d’avancer.
Pour guider ces choix, il a été convenu que le référentiel serait bâti en s’appuyant sur les lignes directrices suivantes :
- Polyvalence et flexibilité : le référentiel doit pouvoir être utilisé par différents types de systèmes d’information, qui ont des objectifs et des règles d’affaires différents. Par exemple, une plateforme web d’agenda culturel pourrait considérer qu’un spectacle sans représentation est invalide (parce qu’il ne peut pas être affiché dans l’agenda), alors qu’un outil d’aide à la programmation considère le même spectacle comme étant valide.
- Accessibilité (niveau « ceinture jaune ») : le référentiel doit être compréhensible par des lecteurs qui ne sont pas des spécialistes du spectacle ni des sciences de l’information. Il évite, lorsque c’est possible, les termes spécialisés, l’utilisation d’une hiérarchie complexe de classes, ou l’inclusion de propriétés trop spécifiques qui ne serviraient que de façon exceptionnelle.
- Périmètre clair (« chacun son métier et les vaches seront bien gardées ») : les données descriptives du spectacle sont associées à d’autres types d’objets (des livres, des enregistrements sonores...). Le référentiel choisit de se concentrer sur un sujet, le spectacle, et de se limiter à pointer vers d’autres référentiels, lorsque c’est possible et pertinent, pour les objets liés au spectacle.
- Évolutivité : le référentiel pourra évoluer, autant pour compléter des volets qui ne seraient pas suffisamment élaborés, que pour s’adapter aux évolutions des pratiques en spectacle, ou à l'émergence d’autres standard et normes de données descriptives.
- Pragmatisme (« un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ») : à défaut de couvrir toutes les nuances de tous les modèles de données à la perfection, le référentiel a le mérite de pouvoir être utilisé dès maintenant (en sachant qu’il va évoluer).